Tuesday, September 2, 2014

"Le travail de proximité" La Bonne idée, le bon projet, qui, par la baguette magique pourrie de l'état, est devenu un problème absurde et injuste de plus.

Article de presse : 100.000 chômeurs wallons risquent d'avoir un travail imposé - SudInfos


http://www.sudinfo.be/1087273/article/2014-08-25/100000-chomeurs-wallons-risquent-d-avoir-un-travail-imposeL'idée de départ part d'une très bonne intension.

Le problème c'est que l'idée n'a pas été mise en route comme prévue de base. 


C'est à dire, je cite : "...accès à un emploi convenable, durable et de qualité, une affaire de et pour tous..." et "...un emploi de proximité auservice de la collectivité. Selon une approche qui tiendra compte des deux volets : aussi bien en réponse à des besoins locaux qu’aux compétences des demandeurs d’emploi ...." n'ont pas été repris au final.


Du coup, questions :
- Un Emploi CONVENABLE, DURABLE et de QUALITÉ, et où ???
- Et surtout, en quoi imposer aux gens de prendre tout et n'importe quoi peut être fait en fonction des COMPÉTENCES des demandeurs d'emploi ???


Je ne suis ni comptable, ni infirmière, ni éducatrice spécialisée, je suis une créatrice, une innovatrice, une conseillère en communication de formation (ce qui manque le plus dans toutes les boites actuellement car c'est le premier budget ratiboisé par la crise ; ça Produit Rien... donc, c'est inutile...), je suis une artiste dans l'âme, bilingue parfaite ANGLAIS-français (avec néerlandais et allemand derrière) et + de 15 ans dans l'administratif Pur.
Les 2 jobs que le CPAS et l'ONEM ont voulu (y'a quelques années déjà) m'imposer sont :
le premier ; apporter soins de santé, de toilette dans un Home pour personnes âgées,
le deuxième ; assistante comptable pour une assurance.
J'ose même pas imaginer ce qu'ils imposent aujourd'hui aux gens...

Comment déplacer, décaler, et, finalement, perdre les compétences nécessaires pour BIEN faire un métier, en Une Leçon par l'ONEM.

Quand il n'y aura plus d'Experts dans les domaines qui comptent parce que ceux-ci feront un tout autre job "rien à voir" imposé par l'ONEM et, donc, l'état, nous seront ultra dans la merde car plus personne ne saura inventer une solution en CONNAISSANCE de cause.

Les architectes seront éboueurs, les secrétaires seront expertes comptables, les plombiers et facteurs seront Profs dans le secondaire d'histoire et géo, les vendeuses seront des infirmières ...
Et les maisons seront mal construites par des chefs de chantier formés en mécanique automobile, Les boites feront faite parce que leur comptabilité sera tout le temps erronée, Les gamins sortiront de l'école plus ignares qu'ils n'y sont rentrés, les gens mourront par manque de soins convenables, voire tués par le personnel infirmier lui-même qui n'est mentalement pas Fait pour ce métier.

100.000 personnes qui ne seront pas conseillées ou guidées vers ce en quoi elles sont douées
et où elles pourraient, par leur compétences, leur personnalité (tout ce qui est soins de santé, éducation, assistanat social, etc. faut la personnalité qui va avec, sinon ça marche pas) et leur capacités propres, faire "la différence" au sein de leur société.
100.000 individus uniques qui ne rentrent, pour une partie, pas du tout dans les stéréotypes que l'état voudrait.
100.000 personnes qui vont aller faire un travail imposé,
où ces personnes vont culpabiliser chaque jour de labeur car elles ne s'y sentiront ni à leur place,
ni compétentes, voire, pire, où elles feront bourdes sur bourdes, en plus de dépressions dues aux bourdes, car pas du tout formées dans le domaine imposé.

Voilà ce que je pense du "travail de proximité" qui, maintenant revisité par l'état, ne ressemble plus à rien et ne fait qu’emmagasiner des problèmes sur le tas déjà existant.

On ne construit pas un meilleur avenir pour tous en mettant les gens dans la précarité ou en les obligeants à être ce qu'ils ne sont pas.
Personne n'est omnipotent, personne n'est expert en Tout et bon en Tout, ...chacun a ses compétences, ses capacités et sa personnalité.

La phrase la plus importante dans la proposition de base de ce "travail de proximité" a été complètement transformée par l'état et nos politiciens et, du coup, l'idée perd totalement de son humanité et donc d’intérêt de "bien commun".
La phrase : "...un emploi de proximité au service de la collectivité. Selon une approche qui tiendra compte des deux volets : aussi bien en réponse à des besoins locaux qu’aux compétences des demandeurs d’emploi..."
Le deuxième volet a été "oublié" dans la version finale ?!


On va retrouver des pédophiles qui font la surveillance des gosses aux sorties scolaires, des gens qui ne savent pas compter en charge de la comptabilité et des gens qui ont un cerveau capable d'inventer une cure contre le cancer qui feront "animateurs de quartier"...
où est-ce un service, un bienfait pour la société ?

Je dis non à l'ignorance imposée ! 

L'ignorance est positive pour une seule chose : le contrôle des masses. 
L'état étant contrôlé lui-même par les multinationales et les banques et n'étant finalement qu'un "porte-paroles", l'ordre est clair, là-haut ;
tous les métiers qui font réfléchir ou qui réclament quoi que ce soit d'humain/social, on anéanti : Art, innovation, artisanat/PME, enseignement, collectivités populaires, aide sociale, ...

Et pourquoi se salir les mains? Autant diviser pour mieux régner par la même occasion.
Utilisons les médias prophètes pour lever les gens les uns contre les autres sur des sujets ridicules.
Et hop! les salariés contre les chômeurs ! et hop ! Le né sur le territoire belge contre l'autre, né ailleurs !...Et, oh mon dieu ! Truc de la Star 'ACC. a montré ses fesses à la tv ! ... Trop facile !

Que l'état arrête de ramasser les savonnettes des banques et multinationales, plutôt.
Là, en retirant le chantage du Profit du jeu, les gens pourront enfin œuvrer Ensemble, selon les capacités de chacun, et dans le respect de celles-ci, pour un Bien réel et commun.

Retirons les prédateurs capitalistes du pays qui dégustent, sans rien faire, 40% de notre valeur de travail collectif pour spéculer dessus et en être les seuls qui en profitent.
 

Selon un système comme "le salaire collectif", nous n’aurions, dès lors, plus jamais de problème d'emploi : 100% de la valeur totale est redistribué en 2 au lieu de 3 et uniquement aux citoyens qui la produisent : 50% pour les cotisations/collectivités sociales - 50% pour le "salaire collectif".

De plus, en rendant au travailleur son Titre/grade selon ses compétences, au lieu de tout baser sur le Poste occupé, chacun reste à vie expert en ses domaines et travaillera dans ses capacités à tous les coups.


Découvrez une solution intéressante, parmi les Bonnes solutions proposées à l'état, de M. Friot :




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